vendredi 31 juillet 2015

Christine, c’est toi la Reine !





Voilà un peu plus d’une semaine que « Christine and The Queens » s’est jetée dans la magnifique arène du Théâtre antique de Fourvière, pour le plus grand plaisir de mes oreilles…et de mes yeux aussi…et depuis « Je ne tiens pas debout, le ciel coule sur moi »… 

Par où commencer ???

Le cadre : absolument fabuleux. Rien ne vaut un concert aux Nuits de Fourvière, c’est tout simplement splendide – une belle soirée d’été garantie !

Pour le reste, l’artiste, la grande ARTISTE… après une première partie à attendre très impatiemment de voir débarquer ce petit bout de femme qu’est Christine & The Queens, la voilà qui apparait enfin sur scène accompagnée d’une armada de mâles : des musiciens et des danseurs…et là à les regarder se mouvoir comme ils le font, le spectacle a enfin démarré…

Et puis ensuite, quand elle commence à pousser la chansonnette avec tant d’émotions, le temps s’arrête et on écoute avec nos deux oreilles grandes ouvertes, je reste suspendue à ses lèvres…

Le clou du spectacle c’est cette sincérité et cette authenticité qu’elle transmet à son public par le biais de ses chansons, et tout ça « malgré » les victoires de la musique, la tête des charts, et la tournée grandiose qu’elle réalise…Une mention spéciale pour le sublime titre : Nuit 17 à 52 et le clip qui va avec.



 

Alors pour toutes ses raisons, c’est à consommer sans modération sur scène ou dans les oreilles!

Par Pretty Pink

jeudi 30 juillet 2015

L'âge de raison?



A 30 ans, on peut dire que quelque chose a changé…ou plutôt une multitude de choses, une combinaison qui fait qu’on n’est plus tout à fait la même qu’à 20 ans…

A 30 ans, on a davantage confiance en soi, on se sent plus femme, plus belle, plus sûre de soi. Les boutons d’acné sont censés avoir disparu, on a trouvé son propre style, celui qui nous ressemble, avec lequel on se sent nous-même, les essais capillaires hasardeux n’ont plus lieu d’être et on ose s’affirmer sans piquer des fards dès que quelqu’un nous adresse la parole.

A 30 ans, on a un amoureux, peut-être même un « mari » qui nous a propulsée au rang des « Madames » suite à un tout petit « oui » inaudible prononcé des sanglots plein la voix devant une audience digne d’un public de pièce de théâtre… Une famille est peut-être en gestation…au sens propre du terme hein ?! Parce que la nature, cette bonne vieille dame nature a décidé que pour toute la durée de l’humanité c’est aux femmes de se transformer en Kangourou… Alors qu’à 20 ans, on désespérait en mode « Bridget Jones » de trouver un jour l’homme idéal, on bavait d’envie en regardant tous ceux qui se promenaient à deux main dans la main, et on rêvait d’une histoire d’amour grandiose avec une demande en mariage théâtrale avec genou à terre et un diamant dans un écrin. La réalité est peut-être un peu différente, car oui, ça y est, on peut se le dire, on est assez grandes pour entendre que les contes de fée n’existent pas, mais le résultat est à peu près le même : on a trouvé « l’élu », certes il n’est pas aussi parfait que les héros de nos séries d’ados sur lesquels on fantasmait allègrement des heures durant, mais il est là près de nous, et puis comme on l’a un peu choisi quand même, on peut dire qu’il répond à la plupart de nos attentes, et que toutes ces imperfections, font de lui « notre » homme idéal.

On a trouvé sa voie, celle qui fait qu’on ne « subit » pas comme une séance de torture une journée de travail de 8h et on est tout proche du sommet de sa carrière, de ses fichues 5 à 10 ans d’expérience qui font que les entreprises nous voient comme des gâteaux appétissants à dévorer derrière une vitrine...et seraient presque prêtes à se battre pour nous récupérer dans leur giron.
A 30 ans, on a tissé notre nid avec un toit sur sa tête, on a un entourage solide, et oui…on a enfin su faire le tri de toutes ses connaissances, celles qui ne nous apportent pas grand-chose, à part faire grimper le baromètre du nombre d’amis  Facebook…

Mais…

A 30 ans, on surveille aussi nos premiers cheveux blancs qui sortent de notre crâne un par un en nous narguant, car oui, on ne voit plus qu’eux au milieu de notre crinière, mais si, regardez, juste là, en dessous, là ! puis on scrute aussi nos premières rides apparaitre celles qui nous rappellent, qu’on a l’âge qu’on a…

A 30 ans, on est malheureusement confrontés à la réalité de la vie, celle dont on se détache et dont on ne se préoccupe absolument pas à 20 ans. On doit accepter les gens qui disparaissent, les épreuves, la maladie, les échecs personnels et professionnels, et puis tous les autres « accidents de la vie », en adulte responsable qu’on est devenu.

A 30 ans, toutes les corvées administratives sont pour notre pomme, bah oui, on n’est plus à charge de son papa et de sa maman, alors bonjour déclaration d’impôts et autres joyeusetés…

Bref, c’était la minute philosophique sur mon propre état d’esprit à 30 ans et…..548 jours. Allez, j’avoue ça fait mal de dire 31 ans et puis en tant que femme, on n’est pas obligée de dire son « vrai âge », personne ne nous en voudra.

J’avais évidemment un autre point de vue il y a 10 ans et mon état d’esprit sera sans aucun doute d’autant plus différent dans 10 ans…mais me voilà à l’instant T!

Par Pretty Pink

mardi 28 juillet 2015

La complainte de Blondie ou l'entrée dans la vie d'adulte


Comme l'a si bien mentionné Pretty Pink, le temps passe, la routine s'installe et on ne prend pas le temps pour les projets personnels les plus ambitieux...

Et pourtant, écrire apparaît un bon moyen de se libérer. En effet, on peut dire que les années écoulées n'ont pas été de tout repos pour moi.

Tout d'abord, la fin de l'université: une belle expérience quand elle se déroule sans encombres. Master 2 en poche, rien ne peut nous arrêter ! Nous sommes grands et forts, prêts à décrocher la lune.

A partir de là, on s'imagine que passer des concours sera aussi simple que les précédentes années d'études validées. Et pourtant...

Apprendre à vivre ses premiers échecs professionnels: difficile quand on a confiance en sa bonne étoile et qu'à aucun moment on a douté de ses aptitudes et de son intelligence (d'autant plus lorsque ce projet professionnel a été élaboré depuis l'âge de ses 9 ans). Alors, lorsque le couperet tombe (et à deux reprises!), on encaisse et on essaie d'avancer, de relativiser, de se dire que les capacités sont là mais que le facteur chance est intervenu en notre défaveur. On a du mal à s'en remettre, on laisse passer du temps, mais on continue à y penser et on se demande ce qui a m****...

Et si ce n'était que ça ! Après avoir vécu l'échec des concours, encore faut il se débattre avec les premières démarches de recherche d'emplois. Alors là... On est SERVI : revoir ses prétentions salariales à la baisse, se voir proposer des missions bien en deçà de ses compétences, pour un temps extrêmement limité et finir par attendre de longs moments avant de décrocher des entretiens pour lesquels la pression est à son comble.

Nous sommes tels des cocottes minutes en fin de cycle et prêtes à exploser.

Et ce n'est pas fini ! L'entretien c'est le premier échelon vers le parcours du combattant: préparer les rendez-vous, gérer les questions, passer par de multiples test de logique et de personnalité, préparer des sujets sans queue ni tête... "liste non exhaustive" BREF un VRAI calvaire !

Néanmoins, et si la vie vous sourit un tant soit peu, vous serez, peut être, l'heureux élu ! Le détenteur du Saint Graal tant attendu ! Choyez le ! Et dites vous que "le travail c'est la santé..." s'en va en chantonnant

Par Blondie